Dian Fossey

L’indomptable primatologue

J’ai revu il y a quelques jours le film « Gorilles dans la brume » tiré du livre de mémoires de la grande primatologue Dian Fossey. Il m’a touchée par la détermination de cette femme, son amour immodéré de « ses gorilles » et même dans sa folie, sans doute aussi ces images m’ont-t-elles ramenée à mes années africaines et à ma fascination pour la faune sauvage.

Je me suis donc penchée sur son thème astral pour mieux comprendre cette femme exceptionnelle. 

Son caractère irréductible, courageux, pugnace, intraitable se lit d’emblée dans la combinaison de son signe solaire et de son Ascendant : Capricorne AS Bélier !

Son maitre d’AS, Mars, se trouve exalté en Capricorne et conjoint étroitement à Saturne, en domicile dans son signe de prédilection, et au Soleil ce qui lui confère une grande fermeté, une certaine dureté envers elle-même et les autres, notamment envers ses stagiaires et bien sûr les braconniers (on peut même parler de haine envers ces derniers si on en juge par l’opposition de Pluton à cette triple conjonction).

Mars-Saturne-Soleil trônent en maison X Capricorne, celle de la vocation professionnelle et de la renommée, on mesure de ce fait l’énergie pugnace, acharnée et patiente qu’elle dut mettre en œuvre pas à pas pour arriver à vivre sa passion.

En effet elle commença à 17 ans des études de comptabilité qui ne lui convenaient absolument pas (cependant qui peuvent s’expliquer par son bagage karmique : son Noeud Sud est en Vierge, en maison VI Vierge, gouvernés par Mercure en Capricorne). Puis après des études ratées de vétérinaire elle obtint un diplôme d’ergothérapeute à 22 ans qui lui permit de travailler dans un hôpital religieux du Kentucky avec des enfants en difficulté.

Il lui faudra attendre ses 31 ans (début du 2^ème cycle de Saturne) pour effectuer son premier séjour au Rwanda et ses 35 ans (1967) pour créer son Karisoke Research Center dans les montagnes des Virunga au Rwanda (remarquez l’adéquation symbolique parfaite entre sa maison X Capricorne et sa création d’une structure à visée scientifique dans les montagnes…).

C’est à 42 ans (1974), âge du demi-cycle d’Uranus qui est puissant dans son thème puisque conjoint à son AS (ce qui accentue son caractère indépendant, épris de liberté et radical), qu’elle obtint enfin un Doctorat en Zoologie de l'Université de Cambridge. Grâce à ce diplôme des financements pour ses recherches sur le comportement des gorilles de montagne lui furent octroyés par la fondation de l’archéologue Louis Leakey, elle-même financée par le National Geographic.

Un encadrement du Milieu du Ciel (MC) par quatre planètes dont le Soleil et Saturne en domicile peut faire prétendre à une certaine reconnaissance publique.

C’est ce qui arriva à Dian Fossey en janvier 1970 lorsque son portrait, photographié par son amant Bob Campbell qui travaillait pour ce journal, parut en couverture du National Geographic (voir photo ci-contre).

Dian devint alors une célébrité mondiale, faisant découvrir au grand public les gorilles sauvages sous un jour nouveau, bien loin des clichés, comme des êtres sociables et cependant individualisés, familiaux, doux et dignes d’être étudiés, compris et protégés.

Dans son thème natal il apparait pour moi nettement que n’ayant pas eu d’enfants Dian Fossey considérait les gorilles comme ses enfants : en effet sa maison V (la progéniture), gouvernée par le Soleil (son idéal), est occupée par Jupiter en Lion (le Lion est un signe stérile mais les gorilles eux forment une famille nombreuse), Jupiter qui lui-même gouverne la maison IX, analogique aux pays lointains (et quoi de plus lointain que le Rwanda par rapport à sa Californie natale…).

Quant à sa Lune natale exaltée en Taureau et en maison I (personnalité maternelle), elle fait partie d’un grand triangle équilatéral (formé de trois trigones) avec Mercure et Neptune (signalons que Neptune et Jupiter sont tous deux gouverneurs de la maison XII qui symbolise entre autres les grands animaux et les animaux sauvages).

En 1980, Dian Fossey est reconnue comme la principale chercheuse mondiale sur la physiologie et le comportement des gorilles de montagne et est saluée par les plus grands éthologues-zoologues.

A peine cinq ans plus tard (le 26 décembre 1985, elle a 53 ans) elle est retrouvée sauvagement assassinée dans la chambre de sa hutte des montagnes des Virunga. Son crâne a été fendu en deux par la machette qu'elle gardait dans sa chambre comme objet de décoration. Cette mort violente est en accord avec les données astrologiques : Mars maitre de son AS Bélier (le crâne) est également maître de la maison VIII Scorpion (mort mystérieuse) dont Pluton, 2ème maître de cette maison VIII, est situé en maison IV (fin de vie dans sa chambre).

Pluton, le porteur de mort, s’oppose à sa triple conjonction vitale Soleil-Saturne-Mars en X et est en carré avec sa conjonction AS-Uranus-Lune Noire (carré en T) : l’assassin, qu’il ait agit seul ou qu’il ait été commandité, voulait visiblement qu’elle cesse à tout jamais son travail qui gênait beaucoup d’intérêts.

Il ressort de l’enquête que le meurtrier connaissait bien les lieux et avait prémédité son acte. Les principaux suspects sont les braconniers avec qui elle était en guerre ouverte, les éleveurs qui faisaient irruption dans le parc pour faire paître leur troupeau mais aussi y chasser et Protais Zigiranyirazo, qui était soupçonné d'être à la tête d'un trafic de bébés gorilles et qui, en tant que préfet de région à cette époque, et bien que soupçonné d'être le commanditaire du meurtre, avait dirigé l'enquête sur la mort de Dian Fossey.

A ce jour son assassin n’a toujours pas été confondu…

Selon ses souhaits Dian Fossey est enterrée auprès de ses chers gorilles dans le cimetière qu'elle avait fait construire pour eux à Karisoke. Son âme y rôde sans doute encore...

Le 17 janvier 2023